Le nénuphar blanc (Nymphaea alba) , classement de Linné.

Photo de Bernard BARRERE -BATTAGLIO

Photo de Bernard BARRERE -BATTAGLIO

Cette plante aquatique peut atteindre deux mètres de haut et se développe dans les eaux dormantes, les bras morts des rivières et sur les lacs.
À partir d'une forte souche, enracinée dans le fond, poussent les longs pétioles des feuilles dont les limbes flottent à la surface.
Les feuilles sont grandes, plus ou moins cordiformes, arrondies, entières, coriaces, avec des lobes bien marqués.
Le calice se compose de quatre sépales, la corolle de plus de quarante pétales. Les étamines sont égale­ment très nombreuses et pourvues d'anthères jaunes ; les filets des étamines internes sont linéaires, ceux des étamines externes très larges.
Les étamines entourent entièrement le pistil dont le stigmate jaune compte plus de vingt lobes.Le nénuphar blanc est anaphrodisiaque.

Caractéristiques

Organes reproducteurs :

Type d'inflorescence : fleur solitaire terminale.

Répartition des sexes : hermaphrodite.

Type de pollinisation : entomogame, autogame. 

Période de floraison : juin à septembre

Type de fruit : akène.

Mode de dissémination : hydrochore.
 

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Nom scientifique : Veratrum album L

Famille des Liliacées.

Plante assez fréquente.

Se rencontre dans les prairies humides et clairières de montagne, jusqu'à 2500m d'altitude.

Floraison : Juillet - Août

Description botanique :

• Plante entière : vivace et robuste, mesurant de 0,5 à 1,5m
• Feuilles : alternes sur trois rangs, grandes et ovales (25 à 30cm), sessiles et plissées, leurs nervures longitudinales convergent au sommet du limbe et sont velues en dessous
• Inflorescence : ample panicule de grappes spiciformes ; fleurs d'un blanc-verdâtre, à périanthe composé de 6 pièces pétaloïdes étalées (tépales) et 6 étamines
• Appareil souterrain : rhizome court et conique surmonté d'un bulbe ; du rhizome partent de nombreuses racines fasciculées et charnues
• Fruits : capsule à trois carpelles contenant de nombreuses graines ailées

Cardiotoxique + Entérotoxique (diarrhée & vomissements) :

• Parties toxiques : principalement le rhizome mais aussi les parties aériennes avant floraison et les graines ; les plantes en altitude semblent plus toxiques
• Principes actifs : nombreux alcaloïdes dépresseurs cardio-respiratoires et hypotenseurs : rubijervine, isorubijervine, germine, protovérine...
• Circonstances d'intoxication : consommation de plante fraîche ou sèche, surtout par de jeunes animaux ; chez l'homme, confusion avec la gentiane jaune (utilisée dans la fabrication d'une boisson apéritive)
• Toxicité : concerne les Bovins, les Ovins, le cheval et l'HOMME.
• Doses létales : 2g de feuilles sèches pour un bovin ou un ovin, 1g de racine fraîche/kg PV chez le cheval
• Organes cibles : cœur, tube digestif et système nerveux
• Symptômes : prédominance des troubles cardiaques avec arythmie, pouls faible, ralenti et irrégulier ; on observe également des efforts de vomissements et des nausées accompagnés de ptyalisme, des coliques avec diarrhées, ainsi qu'une dyspnée et des troubles nerveux : paresthésie de la langue et des lèvres, incoordination, ataxie, spasmes puis décubitus et mort
• Lésions : assez peu spécifiques, gastro-entérite essentiellement

Utilisation pharmaceutique :

Cette plante est utilisée depuis l'antiquité sous forme de poudre de rhizome pour ses propriétés vomitives et drastiques, en teinture dans les obstructions du pharynx par corps étranger, l'emphysème du cheval et comme antiparasitaire externe (gales). Aujourd'hui, elle fait partie du Tableau A.

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La scutellaire des Alpes fait partie de la grande famille des lamiacées comme la sauge, l'ortie, le thym ou la menthe.
Son nom est "scutellaria alpina", selon le classement de LINNE.

Ses fleurs sont mauves ou pourpres avec une lèvre inférieure blanche. Elle pousse en groupe sur les pentes herbeuses d'altitude, et préfère les sols calcaires.

Les lamiacées sont des plantes annuelle ou vivace aromatiques.

Les tiges sont carrées et les feuilles opposées.

Leurs fleurs à corolle irrégulières aux pétales réunis en tube divisé en 2 lèvres (bilabié),
elles ont 4 étamines (2 longues et 2 courtes)
Les fleurs sont généralement réunies en grappe

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